samedi 13 août 2011

Coup de gueule

C'est un samedi pluvieux, gris et morne...
Il n'y a pas grand chose à faire, tout est encore endormi, il est 8 heures...
Je me décide donc à surfer un peu pour voir ce qui se passe dans le monde, dans mon monde, celui des faire-part.

Eh oui, j'ai bien écrit DES FAIRE-PART, sans S...

Ce métier est hyperconcurrencé, c'est normal, tout le monde a quelque chose à annoncer à un moment ou à un autre : naissance, baptême, communion, mariage, décès... Notre métier fait partie de la vie.

Les mamans ou les futures mariées ont envie de faire leur faire-part elles-mêmes ou de trouver le site original qui leur proposera quelque chose qui sort de l'ordinaire.

Je fais partie des gens qui pensent que le concurrence est une bonne chose, elle oblige à se remettre en cause constamment, à soigner son travail et à se tenir au courant des tendances.

Donc, si j'accepte tout cela avec bonne grâce, en revanche, je ne supporte pas que l'on se présente comme professionnel et que l'on commette la faute la plus grossière dans ce métier : écrire faire-part avec un S à la fin...




La moindre des choses, lorsqu'on rend un service à une clientèle (et que l'on se présente comme professionnel de ce service), c'est d'orthographier convenablement son propre métier !!!

Lors de mon surf de site en site ( et de blog en blog), je suis tombée sur une page très intéressante proposant des textes adaptés à des baptêmes. 

 Ces textes étaient proposés avec une photo de l'enfant  et vantaient la joie d'avoir bientôt un parrain et une marraine. Trouvant l'idée sympa, je me mis à lire ce qui était proposé et quel ne fut pas mon étonnement de relever au minimum trois ou quatre fautes grossières par texte proposé.
  
Je ne prétends pas être championne d'orthographe et ne commettre aucune faute, mais il y a des limites
.



C'est un peu comme si votre boucher vous vendait du veau alors que vous aviez demandé du boeuf, ou que votre boulanger vous donnait du pain à la place de la brioche...



Voilà, c'est sans doute à cause de ce temps gris et morose que j'ai écrit cet article, depuis le temps que je le ruminais, il fallait bien que cela soit dit.

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